Le mot du Maire
Vous présenter mes meilleurs voeux de bonheur et de santé dans le bulletin communal est toujours un plaisir. Mais en ces périodes troublées et pleines d’incertitudes, tant pour les particuliers que pour les collectivités, formuler des voeux n’est pas chose aisée. Les motifs d’inquiétude ne manquent pas et suscitent chez nous tous la peur de lendemains qui ne chantent plus.
Cependant, « Rien n’est jamais fini. Il suffit d’un peu de bonheur pour que tout recommence » (Émile Zola). Aussi, sans vouloir occulter les difficultés des temps présents, nous souhaitons démontrer que l’on peut bien vivre dans notre petite commune rurale. C’est le sens de l’action de l’équipe municipale et c’est ma responsabilité de maire.
Je suis élu depuis 1995, maire depuis 2008. Vous n’ignorez plus ce qui constitue mon ADN : sport et culture sont pour moi les deux mamelles d’une ruralité heureuse. En se dotant d’équipements performants, en facilitant l’accès à une vie culturelle riche et variée, en amenant les arts dans l’espace public, nous permettons à Draché de rester une commune vivante et attractive.
Notre dernière réalisation, le pumptrack, ainsi que les fresques de street’art au parc de loisirs et au lavoir, en sont de belles illustrations. Elles contribuent à créer toujours plus de lien social. Les marquages au sol du pumptrack à peine secs, les jeunes et leurs familles, de Draché mais aussi des alentours, se sont approprié le lieu. Les éloges sont nombreux et unanimes. Nous sommes fiers de cette belle réussite !
Vous découvrirez au fil des pages de ce bulletin les autres projets qui contribuent à améliorer notre quotidien. Mais notre « bien vivre » pourrait gagner encore en harmonie s’il n’y avait pas un nombre grandissant d’incivilités : vitesse excessive dans le bourg et les hameaux, trottoirs occupés par les voitures obligeant les piétons à passer sur la rue, papiers et masques jetés au sol, dépôts sauvages en bordure des bois… Le sens civique n’est malheureusement pas partagé par tous. Préserver notre cadre de vie si agréable doit pourtant être l’affaire de chacun et chacune d’entre nous.
Je terminerai avec un chant d’espoir, de confiance, quelques vers d’Aragon chantés par Ferrat qui me touchent particulièrement :
« Un jour pourtant, un jour viendra couleur d’orange,
Un jour de palme, un jour de feuillages au front,
Un jour d’épaules nues où les gens s’aimeront,
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche. »